vendredi 23 février 2018

Énigmes, deuxième série, expérimentations poétiques à l'école de Bellême

Énigmes, deuxième série

On ne me voit pas
Je n’ai pas d’odeur
On ne me touche pas
Mais je suis réel
Qui suis-je ?
Lucas

Je suis dans le jardin avec MathIs
Et la neige tombe
Qu’est-ce que c’est la neige ?
Nicolas

Je suis plus intelligent que toi
Qui suis-je ?
Diego

L’orage tombe
Et qu’est-ce que font les gens ?
Nicolas

Qui vit sous la terre
Et qui bégaie ?
Diego

On me marche dessus
Quand j’ai fini de tomber
À cause de moi
Se cache le soleil
Aucune végétation ne pousse
Qui suis-je
Lucas

J’ai de l’herbe, mais elle pousse
Et elle pousse
Comment la coupe-t-on ?
Théo

Je n’ai pas d’yeux
Et des plantes sur la tête
Qui suis-je ?
Mathis J.

J’empêche les enfants de jouer au foot
Qui suis-je ?
Théo

Je suis salée
Et je est infini
Et je fais du bruit
Et le matin je me rapproche
Qui suis-je ?
Mathis J.



La lune est belle comme quoi ?
Théo

Je ressemble au soleil
Qui suis-je ?
Lucas

Je suis noir et je vole
Qui suis-je ?
Diego

J’illumine le ciel
Et dès qu’on me voit passer
On fait un vœu
Qui suis-je ?
Diego

J’ai une tache de sang
Et je me balade dans les ères
Qui suis-je ?
Mathis J.

Je n’ai pas d’yeux
Je suis visible
On m’utilise souvent
Mais pas tout le temps
On ne peut pas me toucher
Mon arrivée dépend
Qui suis-je ?

Lucas

Poèmes-collages, expérimentations poétiques à l'école de Bellême

Poèmes-collages

Il ne suffit pas de rassembler la neige.
Il ne suffit pas de rassembler les objets.
Un corps comporte d’autres eaux humaines
La pensée humaine est commune
Sur un corps
Comportement du nom
Peurs abandonnées
Il ne suffit pas de dire d’autres choses
Sur le gravier qui coule
De chaque côté sur le toit
Proverbiale, contre mes jambes, la selle
Reste un livre
Ma lecture est simple et m’accompagne
Collectif

Le visage est clair
Et ancêtre, rappelle tes ancêtres
Qui sont destinés fumer sur ton visage
Mathis J.

Je suis clair
Comme je fume
Comme destinée
Théo



Mon visage se rappelle de mes ancêtres
Collectif

On dirait que le verre
Se souvient d’une âme
Collectif

En ouvrant la serrure, une maison se souvient
De l’âcre odeur de parfum
Collectif

Je te frappe longtemps pour le bois
Et je te tiens, ma main
Collectif

Le visage clair et rugueux qui meurt
De la destinée de mes ancêtres
Maintenant, laissez-moi tranquille
Lucas

Les horloges dévalaient
Les corridors de nos demeures
La nuit, leurs yeux vides se cognent
Dans les escaliers
Lunes d’antan avec des heures en argent
Et le silence naïf
Collectif

Ces fruits à coups de façon
Plane de rue sans vanité
Au cahot ne sert pas les coins à mi-chemin
Ces fruits sympathiques aboutissent
À des êtres maladroits
Caissettes nuageuses
Sur les coins tout neufs

Collectif

Avec les mots des poètes, expérimentations poétiques à l'école de Bellême

Avec les mots des poètes

Le rideau d’herbes charbonnières
Apporte du voyage
Une triste fleur assassinée vieillit
Maxime

Un démon tueur circule dans le ciel
Et les nuages
Pour voyager sur l’herbe de l’acacia
Et ses délicieuses fleurs
Pour oublier le grand tracas qui le hante

Va circuler sur le soleil
Sur l’herbe
Et dans l’univers
Pour de bons beignets
Miam, ça valait le coup
Maxime

Le cœur surnaturel veut l’amour des lunes
Sportif mythique
Pour parler dans les rues délicieusement
Maxime

Un triste charbonnier voyage dans un vieux rideau
Qui assassine l’herbe et les fleurs
Anonyme

Le démon du ciel siffle les nuages
Et inutile de circuler
Et oubliez le tueur
Anonyme

L’amour délicieux, mythique et surnaturel
Parle dans mon cœur sportif
Anonyme
La fleur assassine l’herbe
Le vieux charbonnier voyage avec un rideau
Dans le ciel les nuages circulent
Et le démon tue l’acacia
Dans la rue de l’amour, un sportif
La lune illumine la rue
Geoffrey

Le charbonnier assassine ses fleurs
Il fait un vieux voyage
Pour se remettre les idées en place
Il déchira ses rideaux plantés dans l’herbe
Anonyme

Le ciel se remplit de démons tueurs
Inutile de circuler dans un acacia
Anonyme

Un sportif surnaturel et mythique
L’amour le cœur, ça, c’est la vie
La lune est délicieuse
Anonyme

De l’herbe assassinée
Des rideaux assassinés
Un voyage assassiné
Théo

La lune est belle comme une banane
Et l’amour est de l’amour
Théo

Une fleur triste
Je voyage sur l’herbe
J’ai assassiné l’herbe
Anonyme

J’ai tué le ciel
Et j’ai circulé
J’ai oublié mes nuages
Anonyme

Je suis sportif
Et je suis mythique
Comme la lune
Anonyme

Une fleur assassinée
Dans l’herbe qui est triste
Et voyage dans son rideau
Mathis J.

J’ai oublié que j’avais quelqu’un à tuer
Et il est laid
Mathis J.

Je fais du sport dans la rue
Et je… avec une personne
Mathis J.

Il a des lames et des yeux
Il a des roues et des freins
Je monte debout et avec la scie
Je démonte l’ampoule

Mathis J.